Scenario #1 – par Elysia Vorfeld.


Ô désespoir, ô drame,
Le futur adepte Lane n’est plus,
C’est par Korrode que nous l’avons su,
La mort est parmi nos âmes.
Accompagnés d’Orik et Montaro,
Nous en aurons le fin mot,
Quelles en sont les raisons?
Ellyn n’a vu qu’une ombre noire,
Serait-ce un coup de poignard ?
Les discours d’Ellahar sont-ils un poison?
Plus qu’une simple vie,
Il était une chance pour notre kaer,
Que l’adepte Caraleï nous éclaire,
Ainsi que ses proches et amis.

Reprenons notre récit,
Pour que Lane repose en paix,
Et que notre kaer retrouve sa sérénité,
L’auteur de cette mort doit être puni.
Après quelques hurlgs bien tassés,
De chez Montaro, déterminés,
Nous partîmes d’un pas pressé,
Retrouver l’adepte archer.
Sur le champ d’entraînement,
Entouré de ses apprentis appliqués,
Caralei, plus altier et fier que jamais,
Nous regarda arriver d’un œil perçant.
Pressentant notre annonce,
La nouvelle tragique l’assomme,
Et la tristesse pèse sur chaque homme,
Comme un coup de semonce.
Tristesse et sentiment de cruauté,
Quand nous découvrons, effarés,
Que, de l’adepte voleuse et archer,
Les mausolées ont été profanés.
Dans l’un, un cercle de sel,
Près du sarcophage,
Et dans l’autre, horreur et rage,
Il y manque le corps de Laëlle.
Le sorcier Vaastan, nous l’apprendra,
Avec une pièce d’Orichalk et du sel,
Du maitre fantôme, le rituel,
Voilà ce que Lane,par sa présence, arrêta.
D’un grimoire ancien,
Qui, pour évoluer,
Un rituel impossible, osa réciter ?
Au prix de la vie d’un des siens…
Un rituel ancien mais non oublié,
Des apprentis de l’adepte sorcier…

Bleus, rouges, verts ou blancs,
Enchâssés dans les portes, murs et plafonds,
Les cristaux nous accompagnent lors de nos déplacements,
Et éclairent nos pérégrinations,
Couleurs toujours, Périsse et ses boucles blondes,
Nous mène vers son père affairé,
D’hier et d’aujourd’hui, tous les secrets du monde,
Sont enfermés dans ses grimoires posés,
D’habitude très colorée,
La place centrale par laquelle bredouille je repars,
N’est qu’ombres découpées,
Pourtant quelques points lumineux épars…
C’est la chaleur d’un feu de camp,
Voilà ce que je découvre au détour d’une rue,
Sensations et souvenirs de la vie d’avant,
Dans le quartier elfe, instant suspendu,
Le sommeil me gagne, bien mérité,
Mais voilà qu’un milicien se présente,
Ragland Sirac s’est enfermé dans un mausolée,
Devenir adepte le hante,
Le noir de ses yeux éteints,
N’a d’égal que la découverte d’une fissure,
Le conseil prend les choses en mains,
Et fait expertiser notre enceinte et nos murs,
Ouvrir et sortir du kaer,
Voici ce qui attend notre communauté,
Car c’est ce que l’architecte nous suggère,
Ce qui nous terrifie et nous fait envie par bien des aspects.

Une journée dure, si dure,
Dans mon esprit effondré,
Toutes mes convictions se fissurent,
Et une pensée ne fait que germer,
Quelque chose ne va pas,
Le mur, les fissures, la magie,
Cela ne se peut pas,
La panique m’envahit,
Korrode pense que c’est une maladie,
Il n’a pas complètement tort,
Mon corps entier en est envahi
Quand on retrouve Dorak mort.
L’archiviste n’est plus, pendu,
Face à la liberté et sa Passion,
Il rachète l’honneur de son père, perdu,
Et nous dévoile la pire des conspirations.
L’extérieur, le dehors, la liberté ,
Cette possibilité a été volée, arrachée,
Par les Dartham à tous leurs administrés,
Sous couvert d’un niveau de magie truqué.
Il nous faut récupérer, dormir,
Une nouvelle bataille nous attend
Les adeptes nous allons réunir
Et cette fois prendre les devants.
Mais même la nuit n’apporte plus le sommeil,
A peine la tête posée sur l’oreiller,
Et voilà qu’on me réveille
À la porte, des coups sont portés.
Glaive et la famille de l’archiviste décédé,
Fouillent les pièces par la force,
Ils sont comme possédés, manipulés,
Serait-ce une effrayante amorce ?
Vite, prévenir Korrode de cette Horreur tue…
Mais mon corps m’a lâchée,
En pleine rue,
C’est terminé.

C’est encore mieux quand c’est mis en page! 😀